Ça y est c’est le grand jour, SEB va être mise à l’eau. Nous avons rdv à 9h au Nautic Club de Miramas, malgré le vent qui souffle un peu trop fort à notre goût… À 8h, au lycée, nous faisons les derniers préparatifs.
SEB fonctionne déjà depuis 2 jours, les pieds dans l’eau (dans un seau d’eau, pour être plus précis), pour que l’on soit sûr que tout marche bien (l’étanchéité, la prise et l’envoi des données en 4G…). Et tout ne marche pas bien : le conductimètre ne semble pas vouloir fonctionner, il renvoie une tension constante aux alentours de 20mV… Problème de connectique, ou de capteur ? En tous cas, nous n’avons plus le temps de le changer ou de le réparer, ce serait prendre trop de risque la veille de la mise à l’eau. Nous étudierons ça lorsque nous aurons récupéré SEB, et ferons en sorte que cela n’arrive pas pour la V2 !
Une fois sur place, les moniteurs du Nautic Club nous expliquent qu’avec le vent, nous ne pourrons pas sortir les kayaks. Mais pas d’inquiétude : nous irons sur le point de mise à l’eau en… Laser Pico ! Il s’agit d’un petit bateau biplace à voile. À l’aller, contre le vent, nous nous ferons tracter par le zodiac. Et au retour nous sortirons les voiles et rentrerons à la base grâce au vent !
La sonde est lestée avec du sable, directement dans la colonne de mesure, pour éviter qu’elle ne se retourne. Le tout est fermé avec le bouchon / panneau solaire, et nous appliquons un tour de scotch auto-vulcanisant pour éviter qu’il ne bouge par la suite.
Tout est prêt, et nous passons au briefing, enfilage des gilets de sauvetage et préparation des embarcations !
Une dernière photo de toute l’équipe avant le départ…
Et c’est parti !
Pour l’aller, nous sommes à la queue leu leu et nous nous laissons tirer jusqu’à la zone protégée de la Poudrerie. Il y a beaucoup de vent, et il fait bien froid !
Une fois arrivés à la bouée qui nous intéresse, la sonde y est solidement attachée. L’occasion de faire une petite OLA pour fêter ça…
Au retour, c’est nous qui dirigeons nos bateaux, avec plus ou moins de succès pour certains. Sirine et Thomas arrivent bons premiers, et comme derniers… Ehm, ce n’est pas important.
Ci-dessous la sonde SEB, accrochée pour un mois à sa bouée, et Alonzo qui se sera bien amusé.
Les données produites par SEB en temps réel sont consultables sur ThingSpeak via ce lien. Nous allons d’abord pouvoir observer si les capteurs continuent de fonctionner correctement sur l’ensemble du mois, si les données restent cohérentes avec le temps, si il n’y a pas de problème de connexion etc… Et comme il y aura forcément quelques petits soucis, cela nous permettra de faire une liste des points à améliorer pour une v2 de la sonde !