On apprend à souder !
Aujourd’hui on a appris à souder à l’étain !
Nous avons dénudé des fils puis les avons soudé sur une plaque de prototypage afin de créer un petit circuit électronique et s’entrainer.
On s’est vraiment bien amusé, c’était drôle et on a fait un peu des gaffes…
… mais on est quand même restés professionnels !
Premiers essais
Maintenant que nous avons toutes les pièces pour nos capteurs, nous pouvons commencer à travailler.
Il faut d’abord tester les capteurs et écrire des codes permettant de les faire fonctionner !
Nous avons commencé par le capteur PME680 qui permet de mesurer la température, la pression et l’humidité. Nous avons rédigé un code Arduino tout simple qui permet simplement de mesurer ces données et de les afficher sur l’écran : on peut le trouver ici.
Pour le PMS5003, nous avons fait la même chose : le code que nous avons écrit permet de mesurer la concentration des particules fines (en microgrammes par litre d’air) pour différentes tailles de particules (1, 2,5 et 10 micromètres) et de l’afficher sur l’écran. On peut trouver ce code ici !
Maintenant que nous avons trouvé comment faire fonctionner les deux capteurs, nous allons devoir écrire un code permettant de les faire fonctionner en même temps ! Et nous pourrons les souder sur la plaquer de prototypage.
D’ici là, bonnes vacances !
Le cahier des charges
Avant de commencer à fabriquer les capteurs, nous avons du établir le cahier des charges de notre projet pour mieux définir nos besoins. Pour commencer, nous avons réfléchi aux différents éléments que nous voulions mesurer avec notre capteur et comment enregistrer nos données.
Il y a beaucoup de paramètres pour caractériser la pollution de l’air. Nous voulons nous intéresser particulièrement au taux de particules fines, qui est le plus important pour notre santé. La concentration en monoxyde de carbone ou dioxyde de carbone ne sont pas très pertinentes pour notre problématique, et les capteurs qui permettent de les mesurer sont soit très chers soit peu fiables. Nous mesurerons aussi la température, l’humidité et la pression, afin d’avoir des données météorologiques que nous pourrons éventuellement corréler à la concentration en particules fines (par exemple, l’été quand il fait très chaud, il y a davantage de pics de pollution).
Nous aimerions pouvoir connecter les capteurs à internet, pour envoyer les données directement sur notre blog et pouvoir les lire en temps réel. Il nous faut donc une connexion wifi ou 4G. Mais si on perd la connexion internet, nous avons pensé à une carte SD, afin d’afin d’avoir toujours une sauvegarde. Si on utilise la 4G ou le wifi et que l’on fonctionne sur batterie, celle-ci se videra très vite et il faudra utiliser des panneaux solaires pour la recharger. Nous avons donc décidé que les capteurs seront branchés à une prise électrique ou USB, pour que cela soit plus simple à fabriquer.
Nous avons donc cherché les différents capteurs qui nous servirons à mesurer ces différents éléments. Nous voulons des capteurs compatibles avec Arduino, car nous allons a priori utiliser des cartes ESP8266 qui peuvent se connecter en wifi. Nous avons trouvé :
- le capteur DHT22 qui permet de mesurer la température et l’humidité ;
- le capteur BME680 qui permet de mesurer la température, l’humidité et la pression ;
- le capteur DS18B20 qui permet de mesurer la température ;
- le capteur BMP180 qui permet de mesurer la température et la pression ;
- les capteurs SDS011 et PMS5003 qui permettent de mesurer la concentration en particules fines.
Nous avons ensuite comparer le cout et la précision de chacun des capteurs pour trouver le meilleur compromis. Pour simplifier notre projet, nous avons choisi le capteur BME680 qui permet de mesurer les 3 paramètres météo en même temps avec une précision suffisante pour notre projet. Pour les particules fines, nous avons opté pour le PMS5003, qui d’après nos recherches est souvent plus précis que le SDS011 et avec un cout similaire.
C’est tout pour aujourd’hui. La suite au prochain épisode !!!
Nous avons reçu le matériel !
Ça y est, nous avons reçu toutes les pièces électroniques pour fabriquer les capteurs et commencer à programmer.
Pour cette séance et les prochaines, nous allons commencer à écrire les programmes pour les capteurs BME680 et PMS5003 et vérifier qu’ils fonctionnent tous bien. Ensuite, nous commencerons à souder les différents composants sur la plaque de prototypage, puis écrirons le code pour récupérer toutes les données et les envoyer sur internet !
Bienvenue dans le projet 209
Nous sommes 10 lycéens du lycée Antonin Artaud à Marseille. Cette année, nous allons fabriquer des capteurs pour mesurer la qualité de l’air dans notre lycée et chez nous, car nous voulons pouvoir surveiller la pollution de l’air de notre ville. À Marseille, entre les industries implantées dans les quartiers Nord, le port voisin qui accueille d’immenses bateaux de croisière et un usage important des voitures du fait d’un manque de transports en commun, la pollution aux particules fines est une problématique bien présente et un enjeu de taille pour notre avenir.
Nous nous retrouvons tous les jeudis midi pour programmer et bricoler et nous espérons pouvoir déployer d’ici la fin de l’année plusieurs capteurs dans le secteur du lycée et ainsi commencer rapidement à exploiter leurs données !
Nous sommes aidés dans notre projet par l’association 8 Vies pour la planète, qui nous a en particulier fourni le matériel pour construire nos capteurs, et au sein du dispositif des Cordées de la réussite, la cordée Réussir avec les sciences de l’université Aix-Marseille .
Bienvenue dans l’aventure du PROJET 209 !